Jour 3 : La fenêtre de Kenny
C’est l’histoire d’un petit livre découvert dans notre librairie préférée du coin (Les Vraies Richesses)…
La fenêtre de Kenny, le tout premier livre de Maurice Sendak (auteur du célèbre Max et les Maximonstres).
J’ai tout de suite été séduite par l’imaginaire contenu dans le livre, à la hauteur des scénarios que l’on se monte lorsque l’on est enfant…
Je cherchais un livre à offrir à un petit garçon de 6 ans de notre entourage….
sauf que ce petit garçon là, oui, le petit coquin de lecteur qui a toujours mis la main sur tous les livres intéressants qu’il trouvait à portée de main… l’a trouvé parfaitement à son goût et il n’était plus question de s’en séparer…
Alors comme j’avoue que l’aime beaucoup aussi, j’ai exceptionnellement accepté …
Les éditions Memo (une des maisons d’éditions pour la jeunesse que j’affectionne particulièrement), ont eu la merveilleuse idée d’éditer ces livres de Sendack sous la catégorie du catalogue “Les Trésors de Sendack“.
Côme a 4 ans, c’est un bon “lecteur”. Il y a beaucoup de texte, mais il est séparé en petites parties qui correspondent aux questions auxquelles le coq du rêve de Kenny lui a demandé de répondre. (Pour les histoires du soir, il est donc possible de séquencer 🙂
Voici le descriptif de Memo :
“Sendak écrit La Fenêtre de Kenny en 1956. C’est son premier ouvrage d’auteur-illustrateur, alors qu’il illustre depuis 1951 les livres écrits par des auteurs classiques ou contemporains.
Kenny rêve, une nuit, d’un jardin baigné à la fois par la lumière du jour et par l’ombre de la nuit. Pour pouvoir y vivre, il va devoir répondre à sept questions, posées par un coq à quatre pattes, juché sur un train. En commençant par cette injonction : « Peux-tu dessiner sur le tableau alors que quelqu’un te l’interdit ? » Sur le modèle des contes initiatiques, il résoudra des conflits, fera des choix, voyagera entre sa chambre et le monde, grâce à sa fenêtre, jonction entre le dedans et le dehors. La Fenêtre de Kenny est le premier ouvrage de la collection des « Trésors de Sendak » ; il ouvre pour nous une fenêtre sur l’intime et sur l’universel.”
La collection compte 4 beaux livres, et j’ai découvert Un trou, c’est pour creuser… et je l’adore aussi celui-là, avec ses définitions construites avec des enfants !
(visuels et descriptif des éditions Memo)
“Que dire des sourcils ? Miss Krauss et les nombreux enfants qui ont fait des suggestions, corrections, additions (et soustractions) pour ce livre ont abouti à « les sourcils, c’est pour mettre sur les yeux ». Et qu’est-ce qu’une figure ? « La figure, c’est quelque chose qu’on a sur le devant de la tête ». Mais aussi : « La figure, c’est bien pour faire des grimaces ». Les mains ? Eh bien, les mains, c’est pour tenir. Mais aussi, « une main, c’est pour répondre si on la lève ». « Une fête, c’est pour dire comment ça va et qu’on se serre la main » mais aussi « une fête, c’est pour rendre les enfants heureux ». Bien sûr, un frère, c’est pour vous aider, un paquet, c’est pour regarder dedans, les bras, c’est pour embrasser et un livre, c’est pour regarder. “
Rendez-vous demain…
et merci pour vos participations au concours “Tout est possible” ! Vous avez jusqu’au 6 décembre pour jouer, venez tenter votre chance ! (voir le billet précédent)
Un commentaire
Emma-Saru
Oh… je ne connaissais pas ce livre de Maurice Sendak. Et dire que j’étais penchée vendredi, émerveillée, sur le stand des éditions MeMo sans même l’apercevoir. J’étais trop absorbée par les aventures de Raymond l’escargot ! Je m’en vais le commander chez mon libraire préféré. merci pour cette autre belle découverte, je comprends que Côme n’ait pas voulu le laisser !